Loi martiale : comment la Corée du Sud a sombré dans le chaos en une soirée
Voilà une nouvelle qui en aura surpris plus d'un ! Le président de la Corée du Sud, Yoon Suk-yeol, a proclamé, le mardi 3 décembre vers 23h (heure coréenne) la loi martiale prétextant devoir protéger le pays contre "les forces communistes nord-coréennes". Cette manœuvre n'aura convaincu personne et encore moins le Parlement, qui a forcé le président à lever la loi martiale quelques heures après son instauration. D’abord soutenu par son propre parti, Yoon Suk-yeol n’a cependant pas résisté à une seconde motion de destitution déposée par l’opposition. Désormais, son avenir politique dépend de la décision de la Cour constitutionnelle, qui devra se prononcer dans les mois à venir.