| Boris M. |
36 ans |
agent d’exploitation dans les transports | Venu une fois. A reconnu que Mme Pelicot ne lui avait pas donné son consentement pendant la garde à vue. Mais au début du procès, il n'a pas reconnu les faits reprochés et dit avoir cru M. Pelicot quand il lui a dit qu'elle « était adepte de somnophilie et qu’elle ne voulait pas voir son partenaire sexuel ». Date de venue : 26 janvier 2020 | 12 ans |
| Cyril B. |
47 ans |
routier | Venu une fois. Dit avoir été manipulé, ne reconnaît pas les faits de viol aggravé. A trouvé l’atmosphère « malsaine ». | 12 ans |
| Thierry Pa. | 54 ans | ex-maçon | Venu une fois. Dit ne pas se souvenir des faits après avoir bu un verre de whisky-coca à son arrivée chez le couple, ce que Dominique Pelicot réfute. Ne reconnaît pas les faits malgré les vidéos. Date de venue : 3 juillet 2020 | 12 ans |
| Omar D. | 36 ans | agent d'entretien | Venu une fois. Rejette la faute sur le couple Pelicot qu'il qualifie de couple libertin. A nié en bloc les faits. | 12 ans |
| Jean T. | 54 ans | couvreur | Venu une fois. Dit ne se souvenir de rien après avoir bu un coca et après avoir vu M. Pelicot avoir un rapport sexuel avec sa femme. Nie les faits malgré les images. Date de venue : 21 septembre 2018 | 12 ans |
| Mahdi D. | 36 ans | employé dans une société de transport | Venu une fois, le 5 octobre 2018. A d’abord nié toute pénétration, invoquant une absence d’érection. A maintenu ne pas avoir compris la situation jusqu’au visionnage des vidéos. A évoqué un piège tendu par Dominique Pelicot. A cependant exprimé de l’empathie envers la victime. Date de venue : 5 octobre 2018 | 12 ans |
| Ahmed T. | 54 ans | plombier | Venu une fois. A cru au consentement via le mari. A reconnu s’être interrogé sur l’état de la victime. Date de venue : 4 juin 2019 | 12 ans |
| Redouane A. | 40 ans | sans profession | Venu deux fois. A reconnu aimer les rapports avec des femmes endormies. A affirmé avoir cru à un jeu de couple et au consentement du mari. Les experts évoquent une altération du discernement. Conteste une tentative d’extorsion signalée par Dominique Pelicot. | 12 ans |
| Lionel R. | 44 ans | employé dans un espace culturel | Venu une fois. A reconnu sa responsabilité après visionnage des vidéos. A demandé pardon à la victime : « Je voudrais vous demander pardon. Je ne peux pas imaginer le cauchemar que vous avez vécu et c’est horrible de me dire que je fais partie de ce cauchemar ». A évoqué la pression exercée par Dominique Pelicot et admis avoir continué les échanges malgré tout. Date de venue : 2 décembre 2018 | 12 ans |
| Florian R. | 32 ans | chauffeur livreur | Venu une fois. Identifié grâce à la reconnaissance faciale et téléphonie. A reconnu que la situation était « un peu louche ». A changé plusieurs fois de version. Était en rupture familiale, sous alcool et cannabis. Les experts évoquent une immaturité et un effondrement psychique au moment des faits. Casier judiciaire avec neuf mentions dont une relation avec une mineure de 14 ans en 2020... Date de venue : 13 décembre 2019 | 13 ans |
| Grégory S. | 31 ans | plaquiste | Venu une fois. A reconnu que l’état de la victime n’était pas compatible avec un rapport sexuel, mais a tout de même poursuivi l’acte. Aucun échange préalable, pas de consigne donnée par Dominique Pelicot. Fréquentait des sites libertins depuis ses 20 ans. Huit mentions à son casier. | 13 ans |
| Abdelali D. | 47 ans | cuisinier | Venu deux fois. A reconnu les faits qu’il explique par un moment de faiblesse et un manque de réflexion. Addict à l’alcool, casier judiciaire vierge. A commis des pénétrations digitales et péniennes, parfois en difficulté d’érection. A compris avoir imposé des rapports non consentis, notamment via somnifères. Était en couple au moment des faits. Dates de venue : 1er janvier et 7 mars 2018 | 13 ans |
| Adrien L. | 34 ans | chef de chantier | Venu une fois. A nié les faits à l’ouverture du procès. A reconnu des pénétrations digitales et péniennes sur Mme Pelicot inconsciente, encouragé par Dominique Pelicot. Considère que la présence du mari excluait toute notion de viol. Condamné en 2024 à 14 ans pour des faits antérieurs. Personnalité manipulatrice, dangerosité criminologique élevée. Date de venue : 14 mars 2014 | 13 ans |
| Cyprien C. | 44 ans | sans profession | Venu une fois. A reconnu les faits, notamment des pénétrations digitales et péniennes filmées avec Dominique Pelicot. A exprimé des excuses à la victime, sans se soucier de son consentement. Trajectoire marquée par l’alcoolisme familial et des dépendances personnelles. Neuf mentions au casier judiciaire, surtout pour vols et délits routiers. | 13 ans |
| Karim S. | 40 ans | informaticien | Accusé de viol aggravé et de détention d’images pédopornographiques. Informé par Dominique Pelicot de l’état de soumission chimique de la victime avant les faits. Présence de conversations Skype confirmant les consignes reçues. A reconnu chercher une rencontre libertine et avoir vu la victime à distance. A téléchargé des images pédopornographiques, qu’il dit avoir obtenues par erreur. Parcours marqué par une sexualité centrée sur la domination, sans remise en question. 18 mois de détention provisoire, cautionnement de 5 000 €. | 14 ans et interdiction d'avoir une activité en lien avec les mineurs pendant 10 ans |
| Jean-Luc L. | 46 ans | menuisier | Accusé de deux séries de viols commis en 2018 et 2019 au domicile des Pelicot. Il a reconnu les faits et présenté des excuses. Informé par Dominique Pelicot que la victime était sous somnifères à son insu, il a néanmoins commis des pénétrations digitales, péniennes et buccales, avec la complicité de Dominique Pelicot. Conscient du viol, il a admis avoir ressenti du plaisir et avoir été menacé de diffusion de vidéos le concernant, ce qui l’a poussé à revenir. Il est détenu depuis 42 mois et possède un casier judiciaire vierge. Dates de venue : 3 février 2018 et 9 mars 2019 | 14 ans |
| Christian L. | 55 ans | sapeur-pompier | Venu une fois. A été découvert sur son ordinateur 728 images sexuelles, dont 4 potentiellement pédopornographiques. Affirme avoir été drogué par Dominique Pelicot avant les faits, « sûrement dans un café », et nie avoir eu conscience de ses actes, malgré sa reconnaissance du viol au visionnage des vidéos. A contesté puis admis le viol à l’audience, sans jamais chercher le consentement de la victime. | 14 ans et une interdiction de 10 années d’activité en contact avec des mineurs |
| Thierry Po. | 61 ans | frigoriste | Venu à Mazan une fois. Sur son matériel informatique, 656 photos et 419 vidéos pédopornographiques ont été saisies, ainsi que des vidéos zoophiles. Il a nié l’intention de viol, tout en reconnaissant l’absence de consentement. Il a admis, après visionnage des vidéos, que la victime n’était pas simplement endormie de façon simulée. Des échanges téléphoniques révélant des propos abjects sur des mineurs ont été découverts. | 14 ans et 10 ans d’interdiction d’exercer en contact avec des mineurs |
| Nicolas F. | 42 ans | correspondant local de presse d'un quotidien régional | Venu le 14 janvier 2018. Il a reconnu un « manque de discernement » mais contesté les faits de viol aggravé et la possession d’images pédopornographiques, malgré la découverte de 4.274 images et 262 vidéos sur ses appareils. Il a effectué des pénétrations digitales sur la victime inconsciente, en présence de Dominique Pelicot qui filmait. Ses explications ont été jugées incohérentes. Date de venue : 14 janvier 2018 | 14 ans et 10 ans d’interdiction d’activité en contact avec des mineurs |
| Cendric V. | 36 ans | manager en restauration | Venu deux fois au domicile du couple. Il a reconnu que Gisèle Pelicot dormait réellement, bien qu’il ait d’abord affirmé qu’elle faisait semblant. Il a dit ne pas avoir eu l’intention de violer, mais ne nie pas les faits. Il n’a pas su expliquer pourquoi il y était retourné. Les experts relèvent un fonctionnement borderline. Dates de venue : 20 juillet 2016 et 17 janvier 2018 | 14 ans |
| Joan K. | 26 ans | militaire | Plus jeune accusé du procès. Il a d’abord affirmé ne pas s’être interrogé sur le consentement de Gisèle Pelicot, avant de reconnaître, face aux photos, qu’elle était inconsciente et que les faits constituaient un viol. À l’audience, il a déclaré reconnaître les faits, mais contester toute intention de viol. Il aurait commis le viol le jour de la naissance de sa fille. | 15 ans |
| Vincent C. | 42 ans | menuisier | Il s’est rendu deux fois au domicile des Pelicot. Il a affirmé avoir cru à un jeu sexuel jusqu’à découvrir la réalité de l’affaire dans la presse. Il a reconnu que la victime était sans réaction lors de la seconde rencontre, tout en maintenant l’idée d’un consentement implicite. Il a expliqué y être retourné par « besoin sexuel », sans chercher à comprendre. Décrit comme peu empathique envers la victime. Trois condamnations à son casier, dont une pour violences conjugales. | 15 ans |
| Hassan O. | 36 ans | sans emploi | Il est mis en cause pour un fait commis en 2018. Identifié par les enquêteurs, il a indiqué se trouver au Maroc et a refusé de revenir en France. Sur les images, la victime apparaît inconsciente. Son casier comporte 13 condamnations, notamment pour violences, armes, vols et stupéfiants. Il est en fuite depuis l’ouverture de l’affaire. | 15 ans |
| Fabien S. | 39 ans | employé sur des chantiers d’insertion | Il reconnaît les faits mais conteste l’intention. Il dit avoir cru à un jeu libertin, mais ne s’être posé aucune question face à l’inconscience manifeste de Gisèle Pelicot. Son comportement a été jugé violent par Dominique Pelicot lui-même. Il a déclaré être adepte de pratiques BDSM, sans jamais avoir vécu de scène comparable à Mazan. Il présente des troubles graves de la personnalité (type borderline), une sexualité marquée par la domination, et une dangerosité moyenne à élevée selon l’expert. Son casier compte 18 condamnations, dont violences, stupéfiants, et agression sexuelle sur mineur. | 16 ans |
| Charly A. | 30 ans | cariste intérimaire | Il reconnaît six venues chez les Pelicot. Il dit avoir compris l’absence de consentement à partir de la 2ᵉ ou 3ᵉ, en constatant que la victime ne se réveillait jamais. Le « déclic », selon lui, aurait été la demande de Dominique Pelicot de reproduire les actes avec sa propre mère. Il reconnaît les faits, mais minimise leur gravité et évoque une influence exercée par Dominique Pelicot. Il a continué à venir malgré ses doutes, ne recueillant jamais le consentement de la victime. Il invoque une forme de contrainte morale mais reconnaît que ses désirs sexuels ont prévalu. Sa personnalité interroge, notamment pour son manque d’introspection et la répétition des faits. Dates de venue : pendant une période de 4 ans | 16 ans |
| Cédric G. | 50 ans | informaticien | Il s’est rendu une fois chez les Pelicot. Il a ensuite demandé à Dominique Pelicot des médicaments pour sa propre compagne. Sur ses téléphones, les enquêteurs ont découvert de nombreuses photos et vidéos pornographiques, dont certaines prises à l’insu des femmes concernées, y compris ses ex compagnes. Il est également poursuivi pour détention d’images pédopornographiques. Il reconnaît avoir été informé du mode opératoire de Dominique Pelicot, mais affirme ne pas avoir eu d’érection. Son addiction au sexe est marquée et dévastatrice, confirmée par ses anciennes compagnes. Il a une personnalité complexe, sans véritable introspection ni empathie sincère. Date de venue : octobre 2017 | 16 ans et interdiction d’exercer toute activité en contact avec des mineurs pendant 10 ans |
| Jérôme V. | 46 ans | employé dans un magasin d’alimentation | Poursuivi pour six viols aggravés. Il reconnaît les faits, mais nie l’intention. Sur les vidéos, il apparaît actif, utilisant des godemichés ainsi qu'une culotte portée par la victime qui comportait des mots orduriers et des flèches en direction de son sexe et/ou de son anus. Il admet avoir su que la victime était droguée. Il évoque des « garanties », mais reconnaît avoir « oublié le consentement ». Malgré les signes évidents, il persiste à douter d’une complicité de la victime. Son comportement est qualifié de froid, autocentré et pervers, avec une absence d’empathie. Dates de venue : durant l'année 2020 | 16 ans |
| Dominique D. | 45 ans | chauffeur routier | Poursuivi pour six viols aggravés. Il reconnaît les faits, mais nie l’intention. Sur les vidéos, il apparaît actif, utilisant des godemichés ainsi qu'une culotte portée par la victime qui comportait des mots orduriers et des flèches en direction de son sexe et/ou de son anus. Il admet avoir su que la victime était droguée. Il évoque des « garanties », mais reconnaît avoir « oublié le consentement ». Malgré les signes évidents, il persiste à douter d’une complicité de la victime. Son comportement est qualifié de froid, autocentré et pervers, avec une absence d’empathie. Dates de venue : entre 2015 et 2020 | 17 ans |
| Mohamed R. | 70 ans | retraité | Poursuivi pour viol aggravé. Il a été accueilli nu par Dominique Pelicot et a constaté une situation étrange, mais n’a pas quitté les lieux. Il conteste le viol, se dit manipulé, et rejette toute responsabilité. Sur les vidéos, il pratique des pénétrations digitales et péniennes sur la victime inconsciente. Il affirme ne pas avoir su qu’elle était droguée, pensant qu’elle dormait ou était ivre. Déjà condamné en 1999 pour viol, il minimise aujourd’hui les faits, sans réel remords. | 17 ans |
| Romain V. | 63 ans | sans emploi | Il est allé six fois à Mazan. A reconnu les faits, mais pas l’intention de viol. Se dit « téléguidé » par Dominique Pelicot, qu’il accuse d’emprise. Séropositif depuis 2004, il n’a pas informé ni protégé la victime. Les enquêteurs ont retrouvé chez lui des clichés pornographiques extrêmes, parfois zoophiles. Il minimise les faits, adopte un discours confus, sans réelle empathie. Dates de venue : entre décembre 2019 et juin 2020 | 18 ans |
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